






Sur le fil du temps, j'y accroche mes cafés matinaux, édulcorés de quelques pensées
Café particulier
Pour marquer
La cessation des hostilités
Il y a 77 années !
Une Europe dévastée
60 millions de personnes décédées…
Depuis, cette journée est commémorée
Pour ne jamais oublier
Ce conflit des plus meurtriers !
Mais ce dramatique souvenir
ne suffit plus à la mémoire humaine.
L’absurde envie de toujours plus
dégénère en rapports de force !
Car à peine enterrons-nous
nos derniers anciens combattants,
qu’une guerre éclate à quelques frontières de là…
Même si la vie file à pas de course, dans mon sac à rêves rien ne s’épuise.
J’y plonge ma main dès que je perds pieds.
Gardez ses rêves tel un trésor
c’est comme ce baume anti-douleur que l’on se frictionne pour atténuer les fêlures.
C’est ce garde-fou qui empêche la chute.
Dans mon sac à rêves, il y a tous les inédits.
Mais aussi tous les inaccomplis, les inavoués.
Ceux qui resteront fièrement au fond du sac.
Parfois il est plus simple de rêver que de reconstruire.
Car inévitablement en réalisant on prend des coups.
Dans cette très longue période de convalescence, seuls mes rêves ont eu le pouvoir de guérison.
Aujourd’hui, timidement je savoure comme un nectar ces petits rêves qui prennent vie.
Jamais je n’aurais imaginé ce chemin, si long et cabossé.
Cette sensation de renaître est immense.
Ma longue série de cafés matinaux aura eu le pouvoir d’adoucir certains matins, de jeter les mots rancœurs et de pleurer les regrets…
Dans le Liliental, un arboretum et des sequoias : un véritable havre de paix à découvrir ou à redécouvrir.
Le Liliental (Vallée des lys) est situé au sud du magnifique Massif du Kaiserstuhl, en Forêt Noire, peu après Ihringen. Ce magnifique parc est ouvert toute l’année (en accès libre !)
Les Âmes sèches de l’hiver s’éveillèrent dès que la luminosité fut plus généreuse…
Point de magie dans cette observation, juste l’impressionnant et magnifique cycle de vie des arbres.
N’est-ce pas l’heure du café matinal, à l’ombre d’un livre ?
Pourtant, il me semble entendre le monde devenir fou.
Je me barricade contre ce trop plein d’informations fragiles qui fusent plus vite que le vent.
Je tourne les pages
J’entends les bombardements
J’avance dans ma lecture
Les sirènes hurlent
Je finis un chapitre, mais il faut se mettre à l’abri.
A l’ombre d’un café, tristesse et incompréhension m’envahissent.
Je rouvre mon livre, seul abri qui me protège de ce monde réel devenu hystérique, cette déroute humanitaire et économique…
Café matinal pour clore l’année et fermer définitivement la valise 2021
Pour cette nouvelle année 2022, je vous souhaite de construire, de fleurir, de rêver et de danser…
Mais dans ce tourbillon qu’est la vie, n’oubliez pas de valser à contre sens
Gardez la tête à l’envers et le cœur chamboulé
Puissent vos sentiments déborder, éclater, se jeter dans la vie
Sentez-vous vivants à chaque pas de danse
Balayez les regrets, broyez les remords
Entrer dans la danse avec frénésie
Ne perdez jamais le rythme
Et tourbillonnez à en perdre la raison…
Belle année 2022
On ne trouve pas le temps. Il n’est pas caché quelque part,.
En revanche on peut décider de prendre celui qui passe sous nos yeux et d’en faire autre chose…
Grains de café
Une tasse à la main
Grains de sable
Grincements dans l’engrenage
Grains de beauté
Balade et volupté
Grains de blé
Panique sur l’échiquier
Grains de sel
Son avis il imposera
Grains de folie
Il est urgent d’en parsemer …
Dans cette soyeuse et douce chaleur du tout petit matin,
empreintes des draps sur ma peau, je cherche à tâtons,
le moyen de repartir dans ce pays merveilleux qu’est celui des songes.
Mais jamais je ne trouve cette touche magique
qu’on appelle « se rendormir » !
Les aiguilles peuvent s’arrêter sur le 2, le 3, le 4…rien n’y fera.
Alors je me dis que je suis l’heureuse gagnante
de ces précieuses heures annexées à mes journées !
Seule façon de garder le cap sur mon sommeil détraqué.
Puis je laisse mes pieds nus me guider lentement jusqu’à la cuisine.
Aborder et découvrir ce temps supplémentaire
devant ma douce tasse de café…
Étendre le temps
Attendre un café
Un café d’Antan
Je n’ai plus le temps
De prendre ce temps
Perdue dans mes pensées
À chercher du temps
Le temps d’un café…
Et puisque mes radiateurs sont emboués,
me voilà obligée de me ganter
pour avaler ces quelques gorgées…
Mais je pense à tous ceux qui n’ont comme toit
que le ciel étoilé de la nuit,
un vulgaire morceau de carton offre le matelas
dans le silence de ces nuits glacées.
Alors je me trouve très chanceuse
d’avoir un endroit pour me mettre à l’abri
des intempéries saisonnières…
La nonchalance sera de mise au vu des températures extérieures.
La désinvolture viendra la rejoindre au coin du feu.
Le goutte à goutte de la cafetière joue son rôle hypnotique.
Démarrer cette journée avec une conscience encore trop embuée.
Mais étant la dernière de la semaine, je lui pardonne sa rudesse matinale et embrasse à petites gorgées ma tasse adorée …
Désolée, les mots se sont effacés ! Mais je suis certaine que vous avez déjà tous votre propre recette ! Parfois on met beaucoup de temps à la trouver, à l’écrire, à la voir, à la comprendre…
Parce que c’est sans doute la recette la plus difficile à obtenir, et d’une fragilité extrême…
Ce matin je ne peux que vous proposer un petit bonheur. Celui de partager mon café matinal. Mais le bonheur n’est-il pas l’emboîtement de tous ces petits bonheurs ?
Je vous souhaite une très belle journée.
Il y avait ces odeurs
qui s’imprégnaient à jamais
dans nos mémoires…
Avant celle du café,
humer celle du matin endormi,
des feux de bois qui ça et là
soufflent leur fumée blanchâtre.
Respirer l’odeur du four et du pain chaud de cette boulangerie…
C’est un silence particulier.
Je n’entends que mes pas
dans cette ambiance feutrée.
La nuit glisse doucement
vers d’autres pays…
Toutes ces maisons somnolentes
paraissent presque irréelles.
Dans quelques heures
l’agitation battra des ailes…
Je respire à plein poumons
le bonheur de vivre ces instants,
Je replonge dans mes souvenirs…
Je vous souhaite de délicieux moments…
En faisant du rangement dans mes livres, je suis tombée sur un livre de recette très particulier. Je vous livre une de ces recettes :
– Prenez deux personnes. Quelque soit l’âge, la couleur, la religion, la nationalité, le genre, cela ne devrait nullement inférer dans la réussite de ce délicieux dessert.
– La seule contrainte c’est La rencontre de ces deux personnes. Mais là encore quelque soit le lieu, l’heure, la saison, la météo, l’environnement, si ce sont les bons ingrédients, le coup de foudre agira !
Parfois ce n’est pas le cas mais rien n’empêche de continuer la recette !
– Ensuite laisser monter l’histoire. Cela peut parfois prendre un certain temps. Vous pouvez si vous en ressentez le besoin, pousser le destin et rajouter quelques sorties originales, mais l’essentiel n’est pas là.
– Ensuite la magie opère et l’histoire va gonfler et devenir magnifique.
– L’étape indispensable :
Les preuves d’amour sont à saupoudrer jusqu’à la dernière miette. Sans jamais s’arrêter. Sans quoi le goût s’altère, une fadeur s’installe et il sera très difficile de la faire déguerpir.
Vous pourrez toujours la réchauffer mais ce ne serait plus jamais pareil.
Maintenant, il n’y a plus qu’à se délecter.
Si vous n’avez pas encore trouver les bons ingrédients, vous pouvez toujours profiter des belles histoires qui vous entourent en les observant, juste pour vous donner l’eau à la bouche en attendant de réussir votre propre recette !
N’oubliez pas le petit café matinal qui peut être servi au lit, petite preuve qui fait toujours grand effet…
Je vous souhaite une belle dégustation.
M@rie CK
Premiers cristaux, premières gelées matinales…
L’hiver prépare doucement son entrée…
Première gelée
Sur le sol tu t’installes
Déshabilles les arbres de ses feuilles
Tapisses la terre de mille étincelles
Ouvrir les yeux
La nuit est à côté de moi
Paisible, silencieuse
Mon esprit bouillonnant
S’agite dans trop de sens
Je devrai embrasser son calme
Puiser dans sa douceur
Mais jamais la nuit ne veut partager
Et me laisse de glace avec mes démons…
Curiosité architecturale
Le ciel se déchaine
Tour d’horizon de ce patrimoine méconnu…
L’automne nous invite à le suivre…
Chère tristesse,
Cher désespoir,
Chère rancœur,
Chère désillusion,
Chère déception,
Notre histoire s’arrête-là !
Café ?
Ce matin la météo est décoiffée.
La semaine s’annonce essoufflée.
Levée, habillée, maquillée,
me voilà parée à déguster
ce premier café.
À vous tous, je dédie
ces quelques pensées.
Gelées du matin
Matin de brume
Brume délicate
Délicates attentions
Attentions à offrir
Offrir un sourire
Sourire à la vie
Vie à respirer
Respirer ces saveurs
Saveurs du monde
Monde imaginaire
Imaginaire douceur
Douceur d’un café
Café matinal…
Tout est une question d’instinct…
Si vous suivez la recette à la lettre,
vous n’arriverez pas à sentir les choses par vous-même…
Oser créer, oser sentir !
Soyez inventif et cela commence dès la préparation de votre café matinal…
Tout en pointillisme
à la manière du Cirque de Seurat.
Tous ces petits points posés
les uns derrière les autres
pour colorer les pages de nos vies.
Cette nécessité de faire le point,
pour ne pas être trop mal en point.
Cette envie d’en poser des milliers
pour éclairer notre toile
d’une luminosité parfaite.
Ce point d’orgue que l’on vise
durant toute notre vie.
Même si la vie file à pas de course
Dans mon sac à rêves rien ne s’épuise
J’y plonge ma main dès que je perds pieds.
Gardez ses rêves tel un trésor
c’est comme ce baume anti-douleur
que l’on se frictionne pour atténuer les fêlures.
C’est ce garde-fou qui empêche la chute.
Dans mon sac à rêves, il y a tous les inédits.
Mais aussi tous les inaccomplis, les inavoués.
Ceux qui resteront fièrement au fond du sac.
Parfois il est plus simple de rêver que de construire.
Car inévitablement en réalisant on prend des coups.
Dans cette longue période de convalescence,
seuls les rêves ont le pouvoir de guérison…
« La vie de couple c’est une longue conversation entre deux personnes…
Ça ne veux pas dire qu’on soit d’accord mais le fait de parler la même langue ça c’est déjà très fort… »
A croire que je n’ai jamais été douée dans les langues !!
J’aime bien la vie, ça rempli mes journées, et mes nuits d’insomnie…
Même visage caché, arpenter les rues, plonger dans les regards croisés,
remplit mon appareil photo mental de clichés surprenants, de belles rencontres…
Levons les yeux, écoutons le monde qui nous entoure
et surtout n’oublions jamais d’essayer…
Par l’odeur alléchée du repas qui mijotait en cuisine, notre Plume s’agitait dans tous les sens.
Au menu, courgettes grillées, risotto aux champignons et saucisse de Morteau (le pêche mignon de ma dernière !).
Plume, petite chatte arrogante du haut de ces 5 mois, toutes griffes dehors, pensant m’aider, prenait mes jambes pour un griffoir !
Mes bas finement décoré ont moyennement apprécié !
Pour calmer la bête enragée, j’imaginais qu’un petit morceau de viande, lui ferait hautement plaisir.
Me voici donc en train de lui expliquer qu’exceptionnellement, je partageais la préparation du repas avec elle…
Je m’appliquais à couper le bout en petit bout !
Que nenni !!!
Elle fit la bouillasse et revint me massacrer les jambes…
Qu’à cela ne tienne, j’employais les grands moyens et pour calmer son ardeur, lui déposais prestement quelques morceaux de courgettes !
C’est à ce moment-là, que le miracle eut lieu, l’incroyable, le surnaturel…
Elle mangea goulument tous les morceaux de cette verdure juteuse !!
J’appelais aussitôt ma fille, comme témoin de cette incroyable scène, car on aurait pu m’accuser de fabulation, cherchant un prétexte pour surfer sur la vague végétarienne!!
Je recommençais donc l’expérience.
Avec autant d’entrain, elle avala tous les nouveaux morceaux déposés dans sa gamelle …
Avec ma fille, nous sommes restées stupéfaites, mais nous ne pouvions plus le nier, nous avions sous notre toit, sans doute le premier chaton végan !!
L’histoire ne dit pas ce que sont devenus les bas finement décorés !!
Souvenirs du 26 octobre 2019
C’est bon de se sentir perdu dans la bonne direction…
« Le seul moyen d’avoir un ami, c’est d’en être un… »
Mes questions restent sans réponses.
Comme un décalage, il n’y a plus d’écho dans nos échanges.
Je m’interroge, tu es la question.
Je m’inquiète, tu restes ce silence.
Au jeu du chat et de la souris, qui gagnera la partie.
Mais sommes-nous réellement en train de jouer ?
Je déteste la prévisibilité.
Je fuis les habitudes.
J’escamote la monotonie.
La vie doit être une éternelle surprise,
des moments inédits,
des heures imprévues,
des mots surprenants,
des gestes imprévisibles,
des coups de sonnettes improvisées.
Seule manière d’être prêts à affronter les séismes émotionnels,
les coups de vent trop violents et la lâcheté de nos corps …
Ne pas accepter de jouer cette tragédie en trois actes,
mais devenir les fougueux spectateurs.
Ceux qui rient sur les tirades dramatiques,
qui tendent les mouchoirs aux pleurnichards,
qui assassinent le couperet tombé trop vite.
Partir de cette salle, la pièce est si mauvaise !
Te prendre par la main et t’emmener faire l’école buissonnière…
Équilibre parfait entre la nuit
et l’aube qui ouvre ses bras sur une nouvelle journée…
Ramasser tous les sourires
qui nous illumineront.
Essuyer toutes les peines
qui nous éclabousseront.
Cueillir tous les bonheurs
qui nous ensoleilleront.
Panser tous les chagrins
qui nous blesseront.
Profitons de tous ces moments qui nous rendent heureux,
et nous font sentir vivants…
Des paroles tout simplement bouleversantes…
Mots délicats pour un sujet si sombre et violent…
Des mots qui effleurent à fleur de peau…
Une petite robe noire légère
Toute simple et sans manière
Dansait à l’écart
Au fond du placard
N’avait autour d’elle
Qu’ des gilets d’flanelle
Des chemises d’homme
Et des pantalons, tout comme.
Elle était, hélas
Si peu à sa place
Perdue par hasard
Entre deux costards
Une anomalie
Pourtant si jolie
Suspendue, fragile,
Dans ce drôle d’ exil
Viril.
Faut dire c’que ça plait aux filles
Les petites robes qu’un rien déshabille,
Petit bout de tissu
Sans quoi elles iraient nues,
Petit rêve où s’égarent
La main ou le regard,
Petite robe noire
Toute simple et sans fard,
Petite plume volée aux parures étranges
Des anges.
La petite robe noire
Racontait sa belle histoire
Ses heures de grâce
Au printemps qui passe
Quand le cachemire
Le blouson de cuir
Rassurants et forts,
Ne la blessaient pas encore ;
Quand une caresse
La faisait princesse ;
Quand elle allait libre
De toutes ses fibres,
Avant le passage
Des premiers orages,
Avant qu’on n’ la cloue
De reproches flous
Jaloux…
Faut dire c’que ça coûte aux filles
Les petites robes qu’un rien déshabille,
Petit bout de tissu
Sans quoi elles iraient nues,
Petit rêve où s’égarent
La main ou le regard,
Petite robe noire
Toute simple et sans fard,
Petite plume tombée en souvenir étrange
D’un ange.
La petite robe sage
S’abimait sous les outrages
Avilie de cris
Salie de mépris.
Elle savait les coups
Les marques au cou
Les larmes qui brillent
Au coin des yeux qu’on maquille.
Un soir de misère
D’enfer ordinaire,
De vague rupture,
De coups de ceinture,
On l’avait griffée
Déchirée, froissée…
Et puis, peu importe,
Laissée de la sorte :
Morte.
Café matinal sur fond musical et ciel zébré…
Une douceur printanière
accompagne les rares
chants mélodieux
des oiseaux qui hésitent
encore à faire leur valise.
Les croassements rauques
et lugubres des corneilles
préparant leur premier concert hivernal
rajoute une touche nostalgique à ce tableau.
Parce qu’il n’y a pas de mal à se faire du bien.
Parce que j’adore cette chanson
Parce que le ciel est gris et que nous avons tous besoin d’amour
Parce qu’elle arrose ma cuisine de sa douceur pendant la préparation du café
Parce qu’elle calme mon esprit enragé
Parce qu’elle adoucit ma solitude matinale…
Rappelle-toi :
l’unique personne qui t’accompagne toute la vie, c’est toi-même !
Sois vivant dans tout ce que tu fais.
Pablo Picasso
Au détour d’un chemin, d’une rue
Quelques portes, quelques bancs
Peu d’âmes au lever du jour
L’aube timide réveillera les clochers
Les couleurs flamboyantes de l’automne
Sonnaient à tue-tête leur splendeur
On les appelle les petits bonheurs matinaux
Des bulles d’oxygène, à respirer, à aspirer, à inspirer…
Café matinal du dimanche,
mieux que samedi
Celui-ci peut se prendre au lit
Encore endormi
et endolori par la nuit…
Ou cafés entre amis
Fleuri
Enrichi
Ou adouci
Sur des musiques choisies
Ravie, réjouie
Sans soucis
Sans alibi
Alors oui
Celui-ci
est servi…
Belle journée épanouie
Et remplie d’inédits
à vous aussi…
Le vent est tombé,
comme ce couperet qui peut fusiller notre cœur…
« Bon dieu ça fait du bruit l’silence
Mon dieu ça prend d’la place l’absence…
J’ai des bouquets de sentiments
Mais le fleuriste m’a dit « va-t’en »
Y a plus d’questions, y a qu’des raisons…
Il y a des choses que j’comprends pas, pourquoi les roses ne parlent pas. Dans ton jardin secret, pourtant j’ai vu des fleurs causer au vent…
Chacun poursuit ses propres pas qu’importe la fin, qu’importe l’appât…
Vivre sa vie, c’est un présent…
Qui portera de la lumière pour rendre les grands enfants heureux. Personne n’a trouvé la manière pour se noyer dans le ciel bleu…
Bon dieu ça fait du bruit l’silence
Mon dieu ça prend d’la place l’absence…
On était forts… »
Odezenne – Hardcore
La vie c’est comme un puzzle.
Ça demande énormément de travail et de temps pour remettre les pièces en ordre.
Mais ça en vaut tellement la peine…
Il y a ces livres qui m’ont donnée envie de lire sans m’arrêter.
Il y a ces lieux qui m’ont donnée envie de m’arrêter sans respirer.
Et puis il y a toutes ces personnes qui m’ont donnée envie de les serrer et de boire un café à leur côtés.
Le café, c’est la clé du jour.
Et pour tous les amateurs du calme matinal,
je vous conseille de le préparer vous-même,
car y ajouter la moindre parole pourrait entraver ce moment magique !
La patience est d’accepter calmement que les choses arrivent dans un ordre différent de celui qu’on espérait…
La frontière entre liberté et solitude est un fil tendu.
Difficile de trouver l’instant où cette personne inexistante me manque le plus ! Cette épaule que l’on dit réconfortante, ce soutien qui adoucit ces journées que l’on voudrait oublier, ne sont-ils pas l’oxygène, l’essentiel, l’équilibre d’une vie à deux ?
« Quand elle est au creux de mon lit, elle prend toute la place,
Et nous passons de longues nuits, tous les deux face à face.
Je ne sais vraiment pas jusqu’où ira cette complice,
Faudra-t-il que j’y prenne goût ou que je réagisse ?
Non, je ne suis jamais seul avec ma solitude… »
Trop longtemps j’ai enfilé ce rôle de béquille, essuyé bon nombre de tempêtes et de délires loufoques imposés par cet être que je croyais aimer !
Mais aujourd’hui mon cœur est asséché…
Comme si le « tomber amoureuse » ne fonctionnait plus ! Avouons aussi que la longue période de « confinement-couvre-feu » n’a pas aidé à se jeter dans les bras des gens…
Mais au delà de cette période, je pense que ma convalescence est loin d’être consommée. Faut-il tant de temps…
« Mais il est seul un jour
L’amour l’a quitté, s’en est allé
Faire un tour de l’autre côté
D’une ville où y avait pas de places pour se garer… »
Bientôt cinq ans, cinq années à me reconstruire, à me faire face, à soigner mes profondes déchirures, mes mauvaises habitudes, à panser mes mauvais choix, à rejeter mon spleen, à égorger mes sanglots, à pardonner les humiliations…
Il y a des soirs plus sombres, des nuits plus épuisantes où l’angoisse s’immisce. Mais la peur reprend vite sa place, m’interdisant même d’entrevoir un quelconque horizon amoureux…
Ne plus rien justifier, ne plus rendre compte, richesse sans prix que je découvre chaque matin. Je m’en délecte et l’apprécie à sa plus haute valeur. S’acquitter de cette contrepartie pour être libre dans sa tête. Je dois pourtant avouer que l’entente parfaite avec ma solitude est parfois bancale…
« Écoute, écoutez la voix du vent
Qui glisse, glisse sous la porte
Écoute on va changer de lit, changer d’amour
Changer de vie, changer de jour… »
Cette petite flamme, éternellement puissante que l’on porte au fond de soi, peut-elle se rallumer s’il ne reste que des cendres ? Mes braises sont des charbons de désespoir !
L’impression que ma vie sentimentale se reconstruit sur des ruines, vestiges d’une histoire passée, d’une autre temps, d’une autre femme.
Que le terrain est si instable qu’aucune histoire ne tiendra plus debout !
Je suis comme un avion sans aile…
« Pour avoir si souvent dormi avec ma solitude,
Je m’en suis fait presque une amie, une douce habitude.
Elle ne me quitte pas d’un pas, fidèle comme une ombre… »
« L’impossible nous ne l’atteignons pas, mais il nous sert de lanterne… »
On peint nos vies d’une multitude de tableaux ! J’en ai jetés certains, rangés d’autres. Aujourd’hui, je suis devant cette toile blanche, prête à l’illuminer de mille couleurs.
Les douces, les lumineuses, les tendres, les écarlates, les plus sombres…
Peindre comme si c’était notre dernière toile !
Celle qu’on l’on veut sublime, qu’il ne faut rater sous aucun prétexte.
Celle qui va me prendre du temps, parce que je veux y déposer toutes mes folies, mes audaces, mes envies jamais exprimées.
Et paradoxalement, cette toile immaculée me bloque complètement !
La peur me tétanise, m’angoisse.
M’empêchant d’y jeter la moindre couleur.
Alors j’attends, j’attends silencieusement, j’observe, me questionne, multiplie mes pensées nocturnes…
Croyant indéfiniment à un avenir multicolore !
À toi qu’on a surnommée Baby-chou, Mini-Puce, La petite, durant ces derniers mois…
Ce soir tu t’es fait magicienne, fée de beauté, la plus belle pour aller danser…
Je te dédie ces quelques mots car depuis une heure,
devant les yeux encore fatigués mais émerveillés de tes parents, tu as décidé de dévoiler ton identité …
Anya est ton nouveau prénom. Il t’habille de douceur et d’élégance.
Bienvenue dans ta nouvelle famille, celle qui n’a su remporter aucun des paris lancés ! De ton prénom à ton poids, du jour de ta naissance à l’heure de ton arrivée, rien n’a été trouvé !
Nous sommes de piètres parieurs mais c’est Haut les cœurs que nous gagnons la richesse de ta venue…
On est persuadé que notre vie est parfaite…
Puis un jour, un événement vient changer la donne et remet en cause nos choix passés.
Le fait de se tromper de chemin n’a pas d’importance.
Le principal est de ne pas avoir peur de tout recommencer !
Café automnal
Cet évènement astronomique
qui provoque l’entrée
dans la nouvelle saison.
Petite perte quotidienne de lumière naturelle
au rythme de l’allongement des nuits.
De quoi nous mener tout droit au solstice d’hiver…
Cette cadence minutée que dévoilent nos quatre saisons…
Je vous souhaite un très bel automne…
Ce matin, dernier café estival
Puisqu’aujourd’hui se termine
Officiellement ce bel été.
Il aura été particulier, solaire,
caniculaire et parfois autoritaire
par le passage d’orages et de grêle.
Spectaculaire, à travers ses ciels peints
de mille couleurs et d’étoiles filantes.
Criminel, incendiaire
déforestation de millions d’arbres.
Planétaire et solidaire
pour trouver main dans la main
de l’oxygène pour notre planète.
Et puis il aura été des retrouvailles, des je t’aime,
des cœurs chagrins, des poèmes, des cafés,
des vacances, des solitudes…
Il nous manque déjà
Mais sans l’hiver
L’apprécierions-nous autant ?
Belle fin de l’été à tous…
Café pris dans la douceur matinale.
Nous sommes aux portes d’une nouvelle saison.
Petite perte quotidienne de lumière naturelle
au rythme de l’allongement des nuits.
A pas de feuilles,
l’automne s’invitera subrepticement jour après jour,
de quoi nous mener tout droit vers l’hiver.
Cette cadence minutée que dévoilent nos quatre saisons…
Mon préféré
La journée de grande liberté
Celle qui se trouve
Entre travail et repos
À nous de choisir
entre corvées ou farniente
Activités sportives ou oisiveté
Entre Passions ou obligations
On n’a pas toujours le choix
Mais quoi qu’il en soit,
Celle-ci sera ensoleillée
Alors profitez de cette magnifique journée.
Elle est dédiée au patrimoine
Notre pays en est sa richesse
Une vie entière ne suffirait pas
Pour en découvrir une infime partie…
« C’est sur la pointe des pieds que l’on devrait entrer dans la vie des personnes. Sans faire de bruit, sans bouger quoi que ce soit, sans désordre. Et attendre de comprendre, avec la patience que seul le temps enseigne, si nous sommes les bienvenus… »
Parfois, j’aime ce qui n’a pas de sens, ça réveille les cellules de mon cerveau.
La fantaisie est un ingrédient nécessaire dans la vie…et j’en ai grand besoin en ce moment…
Il est un breuvage, qui manque à certain, et qu’adore d’autre; c’est ce célèbre et délectable café, dont l’aimable nectar, épanouit l’esprit sans altérer la tête.
Avec grand plaisir mes papilles endormies
goûtent cette sombre liqueur.
Le plaisir est à son comble lorsque dans mon moulin électrique, les grains se métamorphosent en cette poudre amère couleur ébène.
Charmée par son parfum,
j’infuse toute ma cuisine de sa vapeur odorante.
Dès qu’il touche mes lèvres,
soudain sa chaleur pénétrante réveille tous mes sens.
De douces et accueillantes pensées accourent à grands flots dans mon esprit qui,
s’il s’était réveillé triste et morose, se sent maintenant richement habillé, parce que boire chacune de ces douces gouttes offre à ma journée, ce petit rayon de soleil.
C’est l’inattendu qui donne plus de goût à la vie, car le frisson d’une émotion n’est jamais programmable…
Nul besoin de rappel
Ni de note
Pour garder en mémoire cette date
Et l’horreur qui s’est figée.
L’atrocité humaine
A travers les siècles
N’a jamais cessé d’exister…
Triste anniversaire
S’il faut le nommer ainsi
L’Histoire nous apprend
Que l’Homme bâtit son histoire
Sur son essence
Mais aussi sur ses douleurs…
Désormais, je compte déborder de bonheur à temps complet.
En fait, non, à cause d’une nouvelle réforme, ce ne sera plus qu’à mi-temps
ou selon le contrat, un p’tit bonheur à 35 heures !
Mais c’est sans compter sur les tendres et délicieux RTT.
A moins que j’attende la retraite ?
Ou la prochaine réforme ?
Bref, en attendant je vais me couler un café et garder en ligne de mire
la machine à café !
Il y a des matins
Où l’humeur est difficile à jauger
Pas vraiment triste
Pas vraiment gaie…
Le spleen de rentrée
J’accuse le coup
De ne plus être entourée
De mes irremplaçables collègues…
Il va falloir tant de temps
Pour cicatriser…
Café rempli de questions !
Pourquoi le ciel est bleu ?
C’est quand qu’on va où ?
Est-ce que la maitresse dort à l’école ?
C’est quand la récré ?
Pourquoi y a école ?
A quoi ça sert de grandir ?
Qu’est-ce qu’il y a derrière le ciel ?
Et après tout, vient-il le rien ?
Le jour s’est levé, plein de perplexité…
« Apprends à dire ce qui te dérange quand cela te dérange, et non lorsque tu n’en peux plus…
Ainsi tu pourras le dire avec tes meilleurs mots, et non avec tes meilleures offenses… »
Belle journée ensoleillée, ça sent le parfum du week-end …
Le cœur humain ne peut contenir qu’une certaine quantité de désespoir.
Quand l’éponge est imbibée la mer peut passer dessus sans y faire entrer une larme de plus.
Victor Hugo
Encore un décor généreusement offert par cette puissante étoile, pourtant nommée naine jaune.
Elle met de la pétillance dans cette journée qui ouvre ses bras sur une nouvelle année scolaire !
Belle journée ensoleillée, ça sent encore le parfum de l’été …et un peu les cahiers neufs !
« Il faut qu’on s’aime et que l’on sème beaucoup de choses derrière nous… »
A. Bashung [1947-2009]
J’ai baladé ma tasse au fil de l’été et des douceurs que m’ont offertes ces retrouvailles familiales.
Je reprends toujours le chemin de l’école le coeur léger, comme débarrassée de ces encombrants que la vie quotidienne nous prescrit…
Une nouvelle année qui s’en plus tarder me replongera dans cette euphorie pédagogique !
Ce métier est profondément ancrer dans mes veines. Depuis l’enfance, je crois. Je suis très vite tombée amoureuse de ce milieu scolaire où je me sentais chez moi. Malgré ça, étudiante, ce n’est pas la voie que j’ai choisie ! La vie en avait décidé autrement.
Mais suite à un grave accident de la route, lorsqu’on frôle cette mort qui effraye, on réalise qu’il faut sans plus tarder écouter sa voix, son cœur, et rapidement emprunter le bon chemin.
C’est donc comme une évidence qu’à 30 ans, j’ai repris le chemin de l’école pour devenir professeur des écoles. Une passion puisque jamais je n’ai l’impression d’aller travailler. J’ai parfois attiré les jalousies en exprimant cela. Une passion dévorante car j’y ai déjà laissé une trop grande partie de ma vie. Mais sans aucun regret !
Entrer dans ma classe chaque matin c’est comme entrer sur scène.
Tous les tracas de la vie sont anesthésiés en un instant, du petit rhume à la grande crève, du coup de mou au chagrin d’amour, de la séparation ravageuse aux nausées insupportables, tout disparaît de mon esprit lorsque je me retrouve face à mes élèves. Plus le temps de s’apitoyer sur mon sort, celui des élèves est entre mes mains.
Je prends ma classe pour un extraordinaire laboratoire : observer, guider, découvrir, donner, écouter, soigner, guérir, consoler, rassurer, apprendre, rire, jouer, pleurer, sourire, chercher, construire, avancer, se poser, s’interroger, se questionner, douter, aimer, se disputer, encourager…
A quelques jours de la rentrée, je suis comme cette petite fille de 7 ans qui prépare avec fierté son nouveau cartable, une petite boule au ventre qui disparaîtra dès que j’aurai franchis le seuil de ma classe face à ces nouveaux lutins !
La vie doit être faite de désir, d’envies, de projections dans l’avenir. Sinon l’esprit se meurt. Et le corps s’assèche…
Alors continuons de penser que tout est possible.
Toujours…
Très belle entrée dans ce dimanche presque automnal
Café matinal de cette fin août …
Il ne sent plus le sable chaud mais bel et bien l’encre, le gel et les cahiers tous neufs.
Une douce mélancolie plane entre les souvenirs d’un été bien timide et l’arrivée discrète d’un autre automne…
Ayant perdu mes repères et ma respiration, rejouer dans ce décor, cette nouvelle année, va me demander quelques répétitions supplémentaires.
Et puis ça prend du temps d’apprivoiser les émotions de ces nouveaux acteurs qui vont m’entourer …
Ces feelings, ces atomes crochus qui se tissent petit à petit pour souder une équipe ne se font pas d’un coup de baguette magique…
L’année va être longue, cachée sous ce morceau de tissu non ventilé, elle ne suffira pas à créer un semblant de cohésion…
Alors entre nostalgie et réalité, mon coeur est lourd car il ne bat plus au rythme de la plénitude et de la sérénité.
Mais je garde espoir de jouer à guichet ouvert en fin d’année, entre le chamboule-tout et le fameux spectacle de fin d’année tant attendu par les parents.
N’oubliez pas que je travaille dans un monde de lutins !
Mais ne vous y trompez pas, pour l’heure, vous ne trouverez aucun bisounours à la guimauve !
Plutôt des lutins désœuvrés parfois encore illettrés qui d’ailleurs, un jour, nous donneront la pièce en guise de retraite…
Pour l’heure et en haut lieu, on nous rassure, tout est sous maîtrise ! C’est la couleur jaune qui sera notre coqueluche pour cette rentrée. Même si celle-ci peut parfois désigner le vainqueur, ici il nous indiquera un protocole à mettre sur la plus haute marche du podium !
De plus, le « à chacun son rythme » cher à mon coeur est jeté aux oubliettes. Jean-Mi veut du rendement, des chiffres, des résultats pour le prochain classement PISA qui sera dévoilé par l’OCDE en 2022, monter sur l’échelle est une priorité gouvernementale. Tout le reste n’est qu’illusion et blabla politique.
Comme disaient nos anciens « Mais où va le monde ? A notre époque…»
On connaît la chanson, nous la chanterons bien assez tôt quand notre heure sera venue !
Je la chante déjà certains matins…
Je crois qu’exceptionnellement, un deuxième petit café m’est hautement nécessaire ce matin pour peindre cette nouvelle journée que je vous souhaite belle, douce et pleines de surprises…
Celui se voudra énigmatique
Afin de vous réveiller en douceur…
Mon premier peut être de conscience.
Mon second est un être imaginaire d’apparence féminine.
Voici un second second si vous êtes trop en galère.
Il peut être du logis, Carobosse ou clochette.
Mon troisième est un long poteau dressé sur le pont d’un navire.
Mon quatrième est un petit socle sur lequel on place une balle avant de la frapper.
Quand vous aurez trouvé mon cinquième n’oubliez pas de n’en prendre que la moitié.
Voici donc mon cinquième qui représente les sculptures
de la très célèbre artiste franco-américaine
(que j’adore soit-dit en passant).
Un peu de grammaire pour clôturer cette charade,
mon sixième est un article défini, pronom personnel.
Mon tout est ce je vous suggère d’aller préparer
et que je vais, de ce pas, aller me faire couler…
Tout ça pour ça penseront certains,
il est vrai qu’il y avait des chemins plus rapides.
Mais il me tenait à cœur de réveiller en douceur vos neurones…
Je vous souhaite une très belle journée.
Nous avons beau tourner l’histoire dans tous les sens, jamais on ne rattrape les années perdues. On ne peut remonter le temps, le récrire et le revivre. Il est des connivences qui partent en fumée avec une amertume de regret.
Il est des connexions qui ne s’opèrent plus.
Il est des relations devenues trop légères.
Il est des d’occasions manquées, trop !
Est-ce qu’on attend trop d’émotions, de complicité, d’évidence lors de ces rares moments passés ensembles ? Ce lien, pourtant indestructible, n’est-il pas le plus fragile ?
On dit que l’amour filial est terrifiant car son but est la séparation. Mais si celle-ci vient sonner avant l’heure, s’en est bouleversant, tragique, effroyable… Nous ne sommes jamais préparés à cela !
Alors prenons le présent dans nos bras, vivons les moments sans en perdre une seule miette. Soyons acteurs, observateurs, amoureux, doux rêveurs, photographes de l’instant. Soyons fous et buvons ce bonheur à grande gorgées.
Soyons heureux de tout…
Belle immensité, toi qui illumine nos journées de tes nuances. Quand tu les assombris c’est avec élégance.
Tu peins à l’infini ces toiles somptueuses qui inlassablement ensoleillent nos pupilles.
Lire pour ne pas entendre
Le bruit de son mal-être…
Lire pour ne plus entendre
La détresse de ce monde…
Lire pour s’évader dans ces pages encrées de mots que l’on s’approprie comme une famille lointaine…
Lire pour combler les heures de sommeil
grignotées par l’insomnie…
Lire pour enrichir nos pensées…
Lire parce que certaines histoires sont de véritables caresses emplies d’émotions…
Et puis surtout parce que la plongée dans ces pages, oblige mon cerveau à décrocher de ce quotidien trop pesant actuellement…
Multiplier les moments où la question ne se pose pas…
Vivre cet idéal…j’en rêve !
Je vous souhaite un délicieux lundi …
Le mien sera débordant de questionnements !
Si un homme ignore vers quel port il navigue,
aucun vent ne peut lui être favorable.
✒️ Sénèque
[Philosophe né à Cordoue, dans le sud de l’Espagne, entre l’an 4 av. J.-C. et l’an 1 apr. J.-C., mort le 12 avril 65 apr. J.-C.]
Écrire relève de l’espérance. Tu mets la virgule là où tu veux que ça freine et le point là où tu veux que ça s’arrête. Quand tu veux laisser ton idée faire son chemin sans toi, tu rajoutes quelques points. Quand tu t’étonnes, tu peux t’exclamer, c’est pas obligé. Et puis le reste, tu laisses à ceux qui veulent tout expliquer.
R. Bohringer.
On raconte que la musique nettoie l’âme de la poussière du quotidien.
Voilà sans doute pourquoi depuis des décennies, nous nous obstinons à endormir les bébés sous des berceuses mécaniques sortant tout droit d’un mobile en plastique virevoltant au-dessus de leurs berceaux.
Je plains leurs conduits auditifs encore si fragiles, déjà tapisser de ces mauvaises notes.
Pourtant, il y aurait tant de belles musiques à accrocher dans leur mémoire musicale…
Mais non ! Tellement plus simple de tourner cet appareil qui va pendant des mois, voire des années, sortir le même et unique son.
Je vous imagine interrogatifs derrière votre écran !
Quelle mouche la-t-elle piquée ? En tout cas, pas la Tsé-tsé sinon je ne serai pas en train de vous écrire mais je sombrerais dans ce sommeil qui m’a quitté depuis quelques heures déjà !
Alors pourquoi ce petit déchaînement nocturne sur les boites musicales spéciales bébés ?
Parce que mes adorables voisins, fraîchement parents, ont une passion effrénée pour tous ces objets enfantins à bruits variables, qu’ils remontent à toutes heures du jour mais surtout de la nuit, au gré des réveils nocturnes de leur progéniture.
L’été a ça de bien, il nous fait vivre avec les aléas des uns mais surtout avec les bruits des autres…puisque les fenêtres ont encore leurs bras grands ouverts.
Je vous rassure, cette musique qui n’en a que le nom, ne rendort que très rarement ce jeune nourrisson (tu m’étonnes ! ).
D’ailleurs, cette horrible symphonie ne me rendort pas non plus !
Bien au contraire !
Alors dans ces cas-là, pour que mes pensées deviennent plus douces et moins angoissantes, je les occupe, un bouquin à la main. Seul moyen de ne pas partir en débat philosophique avec moi-même, mais surtout pour ne plus entendre les pleurs de ma toute jeune voisine et de son mobile « Playinsomniac »…
Car avouons qu’il n’y a rien de pire que de refaire le monde en solo à cette heure de la nuit ! Et le résultat est souvent assez moche, soyons réaliste.
Mes nuits sont devenues intemporelles…
Tous ces repères qui sont censés rythmer mon sommeil sont partis en lambeaux…
Je lance donc activement un avis de recherche auprès de la personne qui a inventé cet objet musical !
Ne cherchez pas à lire l’Avenir dans vos tasses matinales encore fumantes.
Car à part vous embuer le visage de cette suave odeur, ce fantôme aux mains vides, qu’est l’avenir, promet tout mais n’a rien !
Laissons donc notre imagination prendre les rênes de notre futur, nos envies seront là pour lui indiquer le chemin à prendre…
Belle journée à vous …
Déjà…
L’été qui se faufile dans la file de la rentrée.
Suspendu à son ciel étoilée …
Nourrir mon odorat de ce bouquet aromatique.
Redonner de l’arôme à ma mémoire endormie.
Fines gouttelettes clandestines passant de cette poudre noire au café matinal…
Je vous souhaite une très belle journée, ce soir n’oubliez pas de lever la tête vers le plus beau film de l’été.
« Vous êtes-vous déjà demandé ce qu’est le café ?
Le café est une excuse.
Une excuse pour dire à un ami que tu l’aimes… »
Ecrire c’est ouvrir une porte dans l’espace…Et le remplir.
Le ciel, c’est comme la mer,
c’est dans ses profondeurs
que l’on découvre ses plus grandes richesses.
La vie doit être faite de désir, d’envies,
de projections dans l’avenir.
Sinon l’esprit se meurt.
Et le corps s’assèche…
Si les jours m’étaient comptés, je conterais les jours.
Je prendrais mon envol, et m’oublierais en vol.
Même si la vie devenait trop encrée, je ne jetterais pas l’ancre.
Mais je m’appliquerais délicatement à la border, pour l’aborder allègrement.
Je la saupoudrerais de doux décibels, et de si belles ritournelles.
Je mettrais sur un écrit tôt, entrez dans mon jardin c’est tout vert.
Je peindrais sur un écriteau : « Entrez c’est ouvert… »
Je panserais mes pensées par votre amitié…
Et sur la voie de la guérison, je resterais sans voix…
Cygnature : M@rie
La lampe de chevet allumée
comme un dernier rempart à la nuit.
Des vagues à l’âme aux coups dans l’âme, aussi sensibles que dans le corps.
Je laisse alors mes pensées
redonner du volume à mes souvenirs.
Cet effet envoûtant m’offre un frôlement et le doux crescendo vers une nuit alternant le blanc et noir…
Belle et douce nuit à vous…
Il est plus facile de pulvériser un atome qu’un préjugé…
Albert Einstein
Entre voir la vie qui règne derrière la peur…
Entrevoir la peur qui a posé ses valises devant ma porte
Entre voir le bonheur qui éclate derrière les larmes
Entrevoir les larmes qui stagnent à la pelle derrière mes rires
Entre voir l’envie et la passion danser ce tango brûlant de sensualité
Entrevoir le combat de cette boxeuse amoureuse
Entre voir cette épaule, appui de tous les réconforts
Entrevoir la solitude, le temps qui passe…
Entre voir les évidences
Entrevoir les incertitudes
La vie, cet éternel balancier qui balade nos pensées entre rêves et réalités…
Les gouttes de pluie ont débuté
leur plus beau morceau
sur les vitres de mon velux
Elles m’ont permises
De laisser mes pensées vagabonder
Sur cette aube déjà bien mouillée
Point nécessaire de faire le point
Trop de questions ont déjà traversées
Les points cardinaux
de mon cerveau
J’ai décidé de vivre l’instant
Sans me projeter en avant
Mon inconscient
n’en est pas mécontent
Il était fatigué, encrassé
de naviguer dans le passé
Pensons que les plus beaux souvenirs
resteront toujours à créer…
Ose.
Si tu aimes quelqu’un, dis-lui.
Sache dire non, sans peur de blesser.
Souviens-toi que tout le monde ne pense pas comme toi.
Bois du champagne et danse sur la table.
N’oublie jamais de dire « Je t’aime » avant de partir.
Ne te laisse pas paralyser par la peur…
[101 choses que je voudrais dire à ma fille – V. Sierra]
Café pris dans la brume
De ce jour qui s’éveille
Les âmes endormis ont maintenant déserté
La plénitude de l’été
Et la table du petit-déjeuner…
Ma petite tasse de café est intemporelle
Ce n’est pas cet amas de faïence
En qui je vois cette importance
Mais bien dans ces moments
Où se fige l’instant
La sensation d’être dans un sas
Hors de la pression du monde
Hors d’atteinte !
Ces petites bulles de bonheur, ces si douces retrouvailles qui sont notre oxygène
Celles qui nous font nous sentir vivant…
Je vous souhaite de belles bulles de bonheur !
Dans le dédale
De mes rêves
Difficile de récolter
Les clés principales
A mon bonheur…
Mais mon réveil sous les étoiles
m’a permis de croire
à toutes ces portes
que l’on peut franchir
sans en avoir les clés…
Je vous souhaite d’ouvrir de nombreuses portes…
Belle journée d’été